Exposition Les Mini-jardins® Connectés Au Parc De La Tête D'or à Lyon du 21 au 22 septembre 2019

Du samedi 21 septembre 2019 au dimanche 22 septembre 2019

10h00

Parc De La Tête D'or

Plus d'infos sur l'exposition Les Mini-jardins® Connectés Au Parc De La Tête D'or à Lyon 6è arrondissement

L'exposition Les Mini-jardins® Connectés Au Parc De La Tête D'or a lieu dans le cadre des Journées du patrimoine Lyon 2019.

LES JARDINS URBAINS AU PARC DE LA TETE D'OR A LYON

PATRIMOINE

Le patrimoine fait appel à l'idée d'un héritage légué par les générations qui nous ont précédés, et que nous devons transmettre intact ou augmenté aux générations futures ainsi qu'à la nécessité de constituer un patrimoine pour demain.

L'ART DES JARDINS DE LYON ET SA REGION

Le Lyon de la Renaissance est une ville des jardins. Il y a des jardins privés qui sont mis au service de la botanique. D'autres sont de simples jardins d'agrément. La bourgeoisie fait construire des résidences d'agrément pourvues de jardins plantés de plantes ornementales, tinctoriales, médicinales mais aussi d'arbres fruitiers. Ils seront des acteurs importants du rayonnement de la botanique et de l'agronomie à Lyon. Ces jardins de ville, sont aménagés pour le jardinage, l'amusement ou la méditation.

Les jardins occupent également une grande partie de la colline de Fourvière, ainsi que toute la rive gauche du Rhône. Ces jardins suspendus en terrasses s'inspirent de la Renaissance italienne avec des parterres délimités dans l'esprit du Moyen Age et plantés de ceps, d'espaliers et de plantes ornementales selon des thèmes choisis par leurs propriétaires : le jardin des roses', le jardin chinois, le jardin des couleurs, etc. .... Ils sont de véritables havres de paix mais aussi des lieux de fêtes et de fastueux banquets au coeur de la ville. Ces jardins privés sont aussi le reflet de la botanique avec l'introduction de nouvelles espèces, une approche de plus en plus scientifique et de l'évolution des théories et pratiques culturales. Ils sont aussi agrémentés de grottes de fraicheur et de fontaines

Les connaissances botaniques ainsi acquises favorisent l'émergence de l'horticulture et de la botanique comme sciences et le jardinage comme un art

LYON ET LA BOTANIQUE

Tout au long des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, les agronomes et botanistes ont su détecter les atouts qui firent de Lyon le berceau d'une intense activité horticole au XIXe siècle. Dès le XVIe siècle, la région lyonnaise fut pionnière dans l'étude systématique des plantes. Les botanistes avaient à leur disposition une grande diversité d'espèces et de variétés.

En effet, à Lyon et sa région règnent de nombreux micro climats et divers types de sols. On trouve ainsi une flore méditerranéenne sur les coteaux bien exposes des Monts d'Or et des environs de Vienne. Sur les sommets les plus élevés (Pilat, Beaujolais) une flore a caractéristiques alpines prospère. Une flore continentale est présente sur les sols les moins bien orientés. Lyon fut ainsi pionnière dans l'étude systématique des plantes.

La création du premier Jardin Botanique de Lyon remonte à 1763-1764. Avec son ami Claret de la Tourrette, l'abbé Rozier crée un jardin botanique au sein de la première école vétérinaire de France fondée par Bourgelat. Ensemble, ils réunissent 600 plantes usuelles et 1200 plantes alpines et étrangères. Il participe à la création d'une pépinière-école qui fonctionnera 5 ans. Cette école est à l'origine de la formation de nombreuses pépinières à Lyon qui devient un véritable centre horticole.

Les plantes deviennent, à la fin du XVIIIe siècle, nécessaires également à d'autres corps de métiers présents à Lyon. Elles servent en effet de matières premières aux agriculteurs, aux ébénistes, aux teinturiers qui utilisent les plantes tant pour la coloration de la soie. La création d'un jardin botanique d'envergure devient alors indispensable pour l'activité économique de la ville.

PARC DE LA TETE D'OR ET JARDIN BOTANIQUE

Lors de la création du Parc de la Tête d'or en 1857, les collections végétales y sont regroupées et sont à la base du Jardin Botanique. Est adjointe une école d'horticulture théorique et pratique. Sous le Second Empire, la vocation de ce jardin est de porter à la connaissance du public les progrès de l'agriculture et des sciences-naturelles,

A cette même époque, le Musée des Beaux-Arts de Lyon ouvre. Durant le XIXe siècle, il partage ses locaux avec l'Ecole des Beaux-Arts de Lyon qui incluse une école de la fleur destinée aux dessinateurs de l'industrie de la soierie, appelée la Grande Fabrique. En effet, la décoration florale est le sujet de prédilection, répété à l'envi, mais avec un renouvellement permanent dans la création des soieries.

Tout au long du XIXe siècle, la région lyonnaise rayonne en matière d'horticulture. Des centaines de variétés de fruits, légumes et fleurs y sont inventées par des lignées de pépiniéristes et d'horticulteurs qui se succédèrent. Lyon est alors la capitale européenne de l'obtention florale, avec la création de variétés de roses, chrysanthèmes, pélargoniums, cannas, dahlias, pivoines .... Ce jardin est un musée vivant, qui a pour vocation la recherche, l'éducation et la sauvegarde du patrimoine végétal.

De 1857 à 1880 des serres sont construites au centre du Jardin Botanique afin de protéger les collections végétales venues du monde entier. La grande serre historique, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques, avec son dôme en ogive culminant à 21 mètres et l'une des plus hautes d'Europe.

UN PATRIMOINE POUR LE FUTUR

Le Jardin Botanique, à travers ses dizaines de milliers de visiteurs, son accès peu « institutionnel », est un lieu idéal pour capter une large partie de la population.

Aujourd'hui, un partenariat avec les producteurs horticoles régionaux, souvent descendants des créateurs du XIXe siècle, participe au rayonnement des jardins et du jardinage.

Horizons habituels et quotidiens de l'homme depuis l'Antiquité, les jardins évoluent en même temps que ses besoins, ses envies et ses attentes. D'utilitaires, synonymes d'un travail long et laborieux, ils deviennent oeuvres d'art, lieux de délassement et de plaisir des sens.

Les jardins ont également une portée sociale, pédagogique et écologique, qu'ils soient partagés, éducatifs ou privés. On peut y partager les plantes, la terre et l'eau, mais aussi du lien social, de la solidarité, de l'art et de la culture.

MINI-JARDINS® URBAINS CONNECTES

La diversité fait le plaisir des découvertes, la beauté des paysages et la richesse des échanges. Expression de l'utilité ou de l'agrément, le jardin réunit à lui seul toute la richesse du monde, tout ce que la nature nous donne et tout ce que siècle après siècle les savoirs et les histoires y ont apporté de transformations. Au-delà de la botanique et des végétaux, le jardin tend à devenir un petit écosystème.

Les jardins urbains, tableaux vivants d'une reconquête sont forces de proposition, de recherche et d'innovation scientifique et artistique, offrant de nouvelles idées, de nouveaux matériaux, ouvrant de nouvelles pratiques adaptés au milieu urbain à forte densité de population et centre d'activités secondaires et tertiaires où les habitants ont peu l'habitude de se consacrer à l'agriculture au sens large du terme.

Les mini-jardins® installés au Parc de la Tête d'Or par la Station régionale horticole RATHO reprennent les principes des jardins suspendus de la Renaissance de Lyon. Ils sont plantés selon des thèmes, des mélanges de coloris, toujours avec des végétaux adaptés au climat de la région lyonnaise. Les obtenteurs internationaux présentent les innovations végétales.

Ils ont les mêmes objectifs : cultiver l'art des jardins et du jardinage, participer au verdissement de la ville, être des lieux de bien être....

Il est important de communiquer auprès des urbains qu'avec les mini-jardins®

? tout est possible : composer un décor modulable à tout instant, créer un paysage comestible bio fait de légumes et de fruits, faire disparaître les murs en créant une ambiance de jardin.

? ce jardinage sans jardin à sa place dans le développement durable des villes.

? Les professionnels de l'Horticulture de la Région ont un rôle essentiel à jouer dans cette mutation du paysage urbain en proposant les végétaux adaptés et en communiquant sur leurs savoir-faire.

Ainsi, de la Renaissance au XXIe siècle, la boucle est bouclée à la différence près que ces mini-jardins? sont connectés : évolutions technologiques obligent.

Sachant que les aspirations des consommateurs urbains à cultiver des végétaux sont confrontées à leur méconnaissance des gestes du jardinage, la décision a été prise de faire passer ces jardiniers potentiels du virtuel au réel et du désir au faire en connectant les mini-jardins®.

Des puces NFC, disposées sur les végétaux injectent des informations, des conseils pour choisir, associer les plantes et les entretenir. Le consultant qui souhaite des éléments complémentaires, peut communiquer son adresse email pour que réponse lui soit faite.

En contre partie, ces Puces permettent :

?de connaitre l'intérêt des visiteurs vis-à-vis de ces jardins et des végétaux présentés,

?de savoir qu'elles seraient leurs comportements d'acheteurs

?de dégager ainsi les tendances sur les végétaux correspondant à leurs attentes afin d'y répondre avec une gamme végétale régionale rassurante.

LES BOMBES A GRAINES

DE L'ART ET LA MANIÈRE

Piet Mondrian, né le 7 mars 1872 aux Pays-Bas et mort en 1944 à New York, est un peintre néerlandais reconnu comme l'un des pionniers de l'art abstrait qui caractérise l'art moderne à partir du début du 20ème siècle.

Au cours d'un séjour à Paris de 1911 à 1914, il découvre le cubisme. Il abandonne alors progressivement les références à la réalité pour ne retenir que les structures fondamentales des formes. Il ne peint plus que des lignes horizontales et verticales, qui forment des droites parallèles et perpendiculaires. Il n'utilise plus que les trois couleurs primaires, jaune, rouge, bleu, ainsi que le blanc et le noir. Ses oeuvres deviennent alors une grille de lignes noires délimitant des carrés et des rectangles de dimensions variables, formant des espaces de couleurs pures. Ces toiles portent le nom « Composition II ».

Les enfants reproduiront une de ces oeuvres avec des plantes fleuries et en format maxi.

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